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Peu après la Seconde Guerre Mondiale, le Maroc acquérait son indépendance... sur le papier ! Il devenait en effet un protectorat français. Pourtant, les hostilités avaient déjà été déclenchées dès 1944, lorsque des nationalistes avaient remis au pouvoir alors en place un manifeste d'indépendance. Ce jour est considéré comme le point culminant de la résistance marocaine.
Au Maroc aussi, le 1er mai est un jour d'allégresse qui libère les travailleurs de leur occupation traditionnelle. Pour certains, cette fête est synonyme de réunions en famille ; pour d'autres, c'est l'occasion d'aller se détendre, loin de ses bases et des soucis du quotidien.
La fête du trône est une célébration nationale marquant l'intronisation du Roi Mohammed VI. La journée est fériée.
L'indépendance est un mot cher aux Marocains, qui célèbreraient bien chaque victoire sur le colonialisme et la domination injuste de ses territoires. Justement, il se trouve que Oued Eddahab est l'une de ces provinces récupérée à l'aube des années 80, en pleine lutte pour parachever la mobilisation contre le pouvoir étranger.
On n'en ferait pas un fromage en France, mais pour les Marocains, l'occasion vaut bien un feu d'artifice et des défilés où l'on scande sans compter le nom du monarque actuellement au pouvoir : le roi Mohamed VI.
Après plusieurs semaines de privation alimentaire ponctuée de repas pris avant et après le coucher du soleil, les fidèles musulmans se recueillent une dernière fois, toujours sous l'égide de Mahomet, pour savourer un dîner consistant et saluer le retour du déjeuner, un concept éclipsé depuis le début du ramadan.
Il y a déjà plusieurs décennies, une génération de jeunes Marocains a initié un mouvement dont l'apogée fut marquée par une manifestation qui comptait des dizaines de milliers de participants. Dénommée "Marche Verte", la protestation était orchestrée par le gouvernement national, dans l'optique de convaincre l'Espagne de rétrocéder au Maroc les provinces occupées du Sahara.
Pour célébrer comme il se doit l'anniversaire de la libération de 1955, le Maroc a instauré ce jour férié qui voit la population défiler dans les rues pour fêter l'indépendance du pays.
Fatih Muharram est dans la place ! Si d'aventure vous arrivez à prononcer ce nom, sachez qu'il s'agit tout simplement de la traduction arabe de "Nouvel An". Les célébrations battent leur plein et les prières vont bon train, en direction de La Mecque, bien sûr.
En langue arabe, cette journée s'appelle Mawlid. Elle a lieu une fois par an, selon le calendrier spécifique à la religion. Si l'on se réfère au décompte grégorien, le prophète Mahomet est donc né le 11 février (selon la date de Mawlid 2011), mais aussi le 4 février (ce que suggère Mawlid 2012). Mawlid est un terme utilisé par de nombreuses communautés musulmanes à travers le monde. L'un des plus éminents personnages de l'islam est donc fêté le troisième mois de l'année islamique.