Comment se protéger des moustiques ?

Du coup de tapette bien placé au claquement des mains, on se défend mais les moustiques ne s'avouent jamais vaincus. Lorsqu'un individu a mené à bien son labeur, un autre rapplique dans la foulée. Dans ce dossier, vous trouverez quelques conseils préventifs et curatifs, indispensables pour tout séjour. On ne badine pas avec les moustiques !

Les gestes préventifs

Ces quelques astuces paraissent pour certaines d'une simplicité affligeante. Pourtant, trop d'oublis sont à mettre au compte de l'émoi, de la fatigue... en voyage, on a tout simplement la tête ailleurs : les moustiques sont souvent le dernier de nos soucis.

Avant le départ, adressez-vous à votre médecin traitant, qui vous conseillera quelques produits à emporter dans vos bagages. Méfloquine, doxycycline... n'en ayez que faire de ces sobriquets tous plus barbares les uns que les autres. Ce qui compte, c'est bien de se prémunir. Pour en savoir plus sur ces remèdes qui ont déjà sauvé de nombreuses vies, consultez le site Internet de l'OMS. Vous y trouverez des informations à la pelle, parmi lesquelles cette carte géographique des insectes.

Une fois à bon port, ayez toujours le réflexe de bien fermer les fenêtres. Ce geste anodin limitera grandement le nombre de pensionnaires improvisés, en opérant une sélection par gabarit. Enfin, il est fortement conseillé d'éloigner ou de vider les récipients qui contiennent de l'eau stagnante : les moustiques adorent s'y reproduire !

Les accessoires anti-moustiques

La tapette et consorts : ludique, mais limité

Qui n'a pas un jour saisi une bonne vieille tapette pour se débarrasser, vite fait, bien fait, d'une mouche qui prenait un peu trop ses aises au coin d'une fenêtre ensoleillée ? Quel gamin n'a jamais loué les bienfaits d'une séance de tape-mouches, jusqu'à viser le mauvais client et récolter un dard en guise de représailles ? Hormis cet incontournable aspect ludique, la tapette bénéficie d'un indéniable capital écologie : elle est souvent élaborée à partir de produits recyclables dans leur intégralité, au contraire du papier tue-mouches. Par rapport aux bouteilles de mélange sucré évoquées auparavant, elles se rangent (presque) partout, sont légères et ne nécessitent aucune installation préalable. Idéale pour s'attaquer aux gros spécimens, la tapette est malheureusement d'un efficacité limitée lorsqu'il s'agit de réduire à néant une invasion de moustiques : ils passeront la plupart du temps à travers les mailles de la tapette.

Dans le genre éclate, il y a bien ce taser spécial insectes : une petite décharge électrique de quelques milliampères et c'en est fini des plus résistants. La mort est subite, donc moins insupportable, pour le bourreau comme pour la victime. De plus, pas de traces de sang à nettoyer ! Il faudra juste investir quelques dizaines d'euros dans l'affaire... et se dire qu'on a vraiment intérêt à chasser pour rentabiliser.

La moustiquaire : rempart nocturne

En termes de portabilité, ce filet de fortune excelle : il s'emporte absolument partout ! Il suffit pour cela de prendre le temps de bien le plier, comme avec des draps tout juste repassés. Selon votre destination, vous en trouverez très certainement au-dessus de votre lit.

Toutes les moustiquaires conventionnelles sont aspergées, trois ou quatre fois par an, d'un puissant répulsif qu'il faut simplement penser à renouveler à intervalles réguliers. Certaines sont amovibles, se fixent ou non au plafond, voire aux portes... on peut même s'en faire confectionner sur mesure. Leur avantage, elles sont efficaces contre à peu près toutes les espèces communes de moustiques. A la longue, on les rentabilise (assez rapidement, même) tant qu'on se prend au jeu d'emporter sa moustiquaire lors de chaque déplacement. En effet, elle s'installe en moins de deux et dispense de l'application quotidienne de produits sur la peau.

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