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Est-il besoin de préciser qu'il s'agit de la bière qui a fait connaître l'Irlande dans le monde entier ? Brassée depuis le 18è siècle dans l'usine du quartier de St James, cette brune de caractère justifie sa réputation de "repas dans un verre" par sa texture épaisse et sa composition : elle intègre un gaz qui rend sa mousse crémeuse.
"Le bœuf dans la Guinness". Ce pourrait être le titre d'un film ou d'un roman. Ce sont pourtant les livres de cuisine qui accaparent cette appellation. Une recette à assimiler au coq au vin. Une longue cuisson est nécessaire pour obtenir une viande tendre et laisser s'exprimer toutes les saveurs des légumes et de la bière.
Ce cocktail se compose de café chaud, de whisky irlandais et de sucre. Le tout est mélangé et additionné d'une pointe de crème. La recette originale ne préconise la crème battue que la plupart des bars utilisent aujourd'hui.
Le cidre préféré des Irlandais n'est pas si différent de celui que l'on peut trouver dans les crêperies bretonnes ou simplement dans tout bon supermarché de l'Hexagone : même saveur, même taux d'alcool, et l'alternative en plus pour celles et ceux que la bière rebute.
Une stout (la Guinness) peut en cacher une autre qui joue la concurrence ! La bière Murphy's n'a pas encore atteint le niveau de popularité de la brune préférée de l'Irlandais moyen, mais elle rencontre un franc succès auprès de ceux qui la considèrent plus légère et plus savoureuse.
Une casserole suffira pour accueillir tous les ingrédients nécessaires à la confection de ce ragoût de mouton. Quelques pommes de terre, des haricots verts, des oignons, des tomates... et ces quelques gousses d'ail sans lesquelles ce plat n'aurait plus la même saveur.
Ce pain aux raisins contient également quelques épices qui lui donnent cette saveur épicée. Pour le reste, il s'agit d'une simple boule de pâte cuite dans un four préchauffé à basse température, et que le levain fait gonfler. Durant la cuisson, on utilise un couteau pour dessiner une croix sur le dessus.
L'Irlandais aime les pommes, mais il les préfère sous la forme d'un gâteau plutôt que d'une tarte. Pour réaliser ce dessert sucré, rien de plus facile : les ingrédients d'un cake, quelques raisins et amandes et un moule circulaire.
Le plat par excellence du paysan irlandais est devenu une icône de la gastronomie dublinoise. C'est pourtant un simple ragoût de bœuf accompagné d'une platée de légumes revenus dans une noix de beurre. Le jus de la viande entre dans la composition de la sauce qui accompagne ce plat cuisiné dans tout restaurant qui se respecte.
A l'heure du thé, ces petits gâteaux sucrés ou salés font un malheur. Leur recette est accessible à tous, petits et grands : farine, sucre, sel, levure, œufs, lait et beurre sont mélangés dans un même récipient et la pâte est cuite 10 minutes au four.
Le corned-beef acquiert une saveur toute particulière une fois associé à ces quartiers de chou vert bouilli et assaisonné de fines herbes (thym et persil). Des pommes de terre sont généralement servies en guise d'accompagnement.
Il s'agit ni plus ni moins d'une purée de pommes de terres dont la texture est plus ferme que la normale. En effet, on diminue la quantité de lait incorporée, que l'on remplace par plusieurs cuillères à soupe de beurre, pour l'onctuosité.
Ce plat à base de pommes de terres et de chou est traditionnellement servi lors du dîner d'Halloween. On y dissimule une bague ou tout autre porte-bonheur pour chasser les mauvais esprits.
Ce cake est traditionnellement servi au cours de la soirée d'Halloween. Sa recette est on ne peut plus classique, à ceci près qu'on y ajoute des zestes de citron ou d'orange, ainsi qu'une glaçage au sirop ou au caramel.
Ce gâteau de Noël recouvert d'un glaçage aux fruits confits, aux amandes et aux noix, est généralement servi avec un bon verre de whisky irlandais. Ce sont les nombreuses épices incorporées à la pâte qui lui donnent cette texture aérée.
Le hachis Parmentier local s'apprécie sous la forme d'une tourte bien garnie. Une purée de pommes de terre aux oignons cache un savoureux mélange de deux morceaux choisis du bœuf. La viande est mise à revenir avant d'être enfournée, ce qui permet d'éliminer l'excès de graisse.
Pour son petit-déjeuner aux allures de repas complet, l'Irlande est célèbre chez les lève-tôt. La viande grillée vole la vedette aux sempiternelles céréales. Œufs au bacon, saucisses, pudding et pommes de terre viennent colorer les assiettes.
Derrière cette panure ne se cachent pas des morceaux de poisson, mais des pieds de porc. Comme le veut la tradition, on les déguste avec les doigts et accompagnés d'une sauce aux fines herbes qui ressemble à s'y méprendre à de l'aïoli.
Ce plat se rapproche d'un dessert, non pas par sa texture, mais par son goût sucré. On l'obtient en faisant bouillir du pain (!) avec du sucre et diverses épices. Il est essentiellement consommé au petit-déjeuner.
Cet assortiment d'œufs au bacon, de saucisses grillés, de pain, de haricots secs ou encore de pancakes est similaire au petit-déjeuner anglais. A la différence qu'on le sert surtout en Irlande du Nord, aussi bien au déjeuner qu'au dîner.
En France, nous avons le guignolet et la crème de cassis. Les Irlandais ont une liqueur bien à eux, à base de whisky (on ne se refait pas !) et parfois de café. On la boit aussi bien nature (shots) que mélangée à d'autres alcools forts.
Elle n'existait pas, il fallait l'inventer, les Irlandais l'ont fait. La tradition de la confiture de pommes est perpétuée jusque dans les restaurants de Dublin. Excellent pour accompagner les pancakes ou les fameux Scones.
Délicieux et rustique à souhait, ce plat a traversé les générations sans prendre une ride. Il reste cependant onéreux, son ingrédient principal étant le homard additionné de whisky et d'une sauce blanche.
En France, on appellerait cela des crêpes faites à la va-vite. En Irlande, il s'agit de pancakes souvent réalisés sans adjonction de levure. On les roule et les garnit (ou pas) comme des cigarettes russes, le croustillant en moins. Ils sont essentiellement servis au petit-déjeuner.
Une recette originale : les Irlandais n'ont pas la salicorne des marais bretons, mais cette algue verte cultivée sur la côte est. Bon marché, elle s'achète pour une bouchée de pain et s'accommode à toutes les sauces. Bouillie quelques heures, elle accompagne à merveille une platée de légumes ou le fameux Yellowman (un toffee recouvert de miel).
Les flocons d'avoine, une fois agglomérés et additionnés d'une rasade de lait, forment ces biscuits au croustillant inimitable. Une sensation renforcée par un nappage à base de sucre. Un passage au four, thermostat 4 : il ne reste qu'à découper l'ensemble et en faire un petit-déjeuner complet.
Cette bière un peu plus chère que le commun des Guinness et autres Carlsberg en a déjà fait craquer des millions, avec sa couleur qui tire vers le rouge et qui s'explique par son aromatisation à la cerise. Un breuvage noble qu'il convient de savourer à sa juste valeur.
Il faut bien un adjectif pour préciser l'origine encore obscure de ce plat pour le moins lourd et gras. Pourtant, on ne se lasse pas de ce mets originaire du Pays de Galles. Quelques tranches de pain, grillé ou non, de l'œuf (jaune et blanc, pas de jaloux), une bonne dose de fromage fondu, de la graisse pour en faire une véritable pitance d'hommes, et le welsh est prêt.