Un conseil ? une question ? | |
Qu'ils soient préparés selon la recette traditionnelle ou accommodés aux épices les plus inimaginables, ces beignets conservent une saveur incomparable. On les déguste essentiellement en entrée, bien qu'ils se consomment sans fin.
Distillé depuis des siècles aux abords des champs de canne à sucre, le rhum, jeune ou vieux, à 40 ou 50 degrés, n'est un secret pour aucun Guadeloupéen. Il entre dans la composition de boissons rafraîchissantes comme le ti' punch. Dans ce cas, une simple dose de sucre, un peu de citron vert et quelques écorces de cannelle constituent l'une des recettes de base.
Le ragoût guadeloupéen se présente sous la forme de poulet, de veau ou encore de porc mijoté pendant plusieurs heures dans une poudre jaune qui s'apparente à du safran, sans en être. On y adjoint généralement riz blanc et haricots rouges, ainsi qu'une bonne dose de piment.
Dans les campagnes de l'Hexagone, on se prépare encore régulièrement des brûlots, ces rondelles de pomme flambées au calvi ou encore au kirsch. En Guadeloupe, on compose avec les fruits et les alcools locaux : bilan, le rhum sert à flamber les bananes !
Dans les eaux peu profondes au large des côtes, on trouve de tout en matière de menu fretin. Des poissons multicolores et multiformes qui finissent par passer à la casserole, accompagnés de quelques tomates, d'oignons et surtout d'épices de pays.
Les christophines, croisement entre courgettes et aubergines que même le dictionnaire ne connaît pas systématiquement, sont des légumes qui fondent dans la bouche une fois cuisinées sous la forme d'un gratin. Pour les papayes, qui sont des fruits, c'est plus surprenant et pourtant tout aussi succulent.