Auteur/autrice : Romain

Au tour de l’Amérique de se mettre au vert ! Une station de sports d’hiver de la Nouvelle-Angleterre a franchi un grand pas vers l’auto-suffisance énergétique, en devenant la première à tourner uniquement grâce à l’énergie du vent.

Il y a fort à parier que dans le domaine skiable de Berkshire East, les skieurs seront les premiers surpris. En effet, cela ne fait que quelques semaines que d’imposantes éoliennes de près de 100 mètres de haut ont fait leur apparition le long des pistes. Leur rendement prévisionnel attendrait les 2,2 millions de KiloWatts/heure annuels. De plus, tout se crée, mais rien ne se perd : les éventuels surplus d’électricité alimenteront la petite ville de Charlemont, voisine de la station.

Écolo jackpot

Pour tous les hôtels et sites à potentiel touristique, plus qu’une transition anodine, cette révolution énergétique est une aubaine : une part non négligeable de la clientèle porte une attention particulière au respect de l’environnement. L’argent ne fait pas le bonheur, mais grâce à lui, ceux qui ne naissent pas écolos le deviennent.

Les Bee Gees de retour au plat pays ? Pas pour le moment, mais qu’à cela ne tienne ! Ce samedi 26 février, la Belgique vivra au rythme d’une nuit placée sous le signe de la culture. 19 musées de la capitale ouvriront, ou plutôt, garderont ouvertes, leurs portes jusqu’à 1 heure du matin, à l’occasion de la Museum Night Fever.

Les musées forment la jeunesse

Au programme, des concerts, des activités ludiques, des défilés, des circuits libres ou guidés… et un grand travail de l’ombre qui incombera à plus de 500 bénévoles. Leur point commun, ils ont entre 18 et 35 ans et se feront un plaisir d’accueillir et de conseiller les milliers de visiteurs attendus. En engageant ces vacataires, Bruxelles initie un rapprochement salutaire entre une génération projetée vers l’avenir et des musées trop souvent rabaissés au rang de reliques tout juste bonnes à causer la nostalgie des plus âgés.

La nuit au musée

Comme au Musée d’Histoire naturelle de New York, il risque d’y avoir de l’animation. Les visiteurs auront notamment l’occasion de faire le tour des quelques expositions en vogue. Certains entreront en transe face aux peintures à l’huile des maîtres flamands ; d’autres auront une pensée pour l’artiste belge Luc Tuymans (une rétrospective lui est consacrée).

Quant aux collections permanentes, elles ne sont pas en reste. Le Coudenberg vous réserve un voyage dans le temps, quelques cinq cent ans en arrière, pour revivre l’ambiance de la Renaissance flamande. Le Musée de l’Armée se cantonne à l’instant présent et compte bien vous le faire vivre intensément, avec ou sans uniforme de rigueur. Le thème de la soirée sera l’amour.

Une fois n’est pas coutume, le verbe se mêlera au geste. En associant danse, chant et poésie, le Muséum des Sciences naturelles vous fera revisiter les rythmes des troubadours et des trouvères. De la salle dédiée à la Préhistoire à celle consacrée aux animaux de l’Antiquité, contraste assuré entre des fossiles inertes et des employés libres comme l’air, qui s’exécuteront pour l’occasion sur quelques danses de salon.

Sacrée soirée

Jean-Pierre Foucault ne sera vraisemblablement pas présent en avant-première, mais avec 19 musées, vous aurez le temps de voir venir, et de quoi farfouiller : architecture, sculpture, peinture, chant, poésie… tous les arts sont représentés. Pour vous aider à retrouver le chemin du plaisir culturel, un point renseignements sera disponible de 18h à minuit, au Bureau d’Information Touristique.

Le Pass Museum Night Fever est vendu pour la modique somme de 8€ (12€ pour un achat le jour même). Vous pourrez vous le procurer dans tout établissement Fnac, sur Ticketnet ou encore à l’office de tourisme de Bruxelles. Il vous donne accès à l’ensemble des musées participant à l’opération, ainsi qu’à toutes les navettes qui officieront dès 19h et jusqu’à 1h du matin. Les enfants aussi sont les bienvenus : jusqu’à 12 ans, c’est gratuit !

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Le taux d’accidents d’avion a atteint son niveau le plus bas de l’histoire en 2010.

L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) affirme qu’il y a eu en 2010 un crash pour 1,6 millions de vols en considérant les pertes de coques par million d’avions à réaction fabriqués en Occident. Le taux mondial d’accidents d’avion étant de 0,61, l’IATA affirme que c’est « le taux le plus faible de l’histoire de l’aviation, juste en dessous du ratio de 0,65 enregistré en 2006″.

Cependant, ce bilan a été nuancé par l’IATA qui soutient que si l’on considère tous les types d’avions, l’année 2010 a été plus meurtrière que l’année 2009 avec 23 crashs contre 18 et 786 morts contre 685. L’IATA affirme que la priorité est donnée à la sécurité et que d’autres améliorations doivent être apportées dans ce domaine.

Avec le printemps qui arrive à grands pas, il est temps de sortir de chez soi et de visiter les nouvelles expositions qui auront fleuri. C’est à Bordeaux que l’une d’entre elles a retenu notre attention et qui revient pour la 20ème édition : l’Itinéraires des photographes voyageurs.

Au programme, un parcours libre d’accès au public dans pas moins de 23 sites au sein de la ville où seront exposées les travaux de photographes professionnels issus de la dite « nouvelle génération ». Ces photographies d’ailleurs, de pays traversés, explorés, vécus et ressentis, illustreront la vision de ces artistes à propos de sujet n’intégrant ni l’actualité, ni de grands événements. Ils s’impliquent dans des démarches longues pour s’engager dans un lieu ou dans des rencontres, pour prendre du recul, s’y mettre en délicatesse, faire connaissance, partir, revenir, puis repartir afin de construire un cadre de lecture pour eux-mêmes et pour les lecteurs de photographies.

De la Base Sous Marine au nord de la ville, à la Salle Capitulaire Cour Mably en plein centre de la ville, cette 20ème édition du festival propose aux bordelais et visiteurs venus d’ailleurs d’effectuer leur propre itinéraire au fil des expositions, et de découvrir au gré de leur envie ces travaux du 1er au 30 avril 2011.

L’intégralité des images présentées lors du festival sera consultable depuis le portail de la manifestation www.itiphoto.com à partir du 1er avril.

 

Ils sont bien aimables, vos tour-opérateurs préférés, et la situation actuelle n’est pas de leur ressort, convenons-en. S’ils croient bien faire en vous rassurant, il n’en reste pas moins que les tensions populaires qui animent le Maghreb continuent de coûter cher aux touristes qui ont eu la mauvaise idée de réserver un séjour en Égypte ou en Tunisie.

Avant l’effort, le simple report. Plutôt que de tout annuler et de se farcir des remboursements à gogo, les agences de voyages et les compagnies aériennes jouent la carte du changement de dates. A six mois près, le dégoût aidant, est-ce pour autant une raison d’abandonner la clientèle à ce triste sort ? Après des concertations avec le Syndicat National des Agences de Voyage (SNAV), ces mêmes organismes ont revu leur générosité à la hausse : les clients peuvent désormais changer de destination. Ils devront en revanche s’acquitter de la différence si leur nouveau séjour est plus cher. Ce qui n’a pas empêché de nombreux voyageurs de se ruer sur des destinations voisines, comme le Maroc ou les Canaries.

Des vols secs… remboursés en cinq sec !

Vous deviez partir à bord de l’un des appareils d’une compagnie européenne ? Dans ce cas, vous avez de grandes chances de récupérer votre argent, même sans avoir souscrit d’assurance annulation.

Dans le cas des prestataires non-européens, il faudra creuser leurs règlements respectifs.

Formules vol et séjour : ça se complique

Le code civil, hantise des étudiants en droit, stipule que le remboursement d’une telle prestation n’est pas obligatoire dans un tel cas de force majeure. L’Institut National de la Consommation retourne le couteau dans la plaie en citant le code du tourisme : sans en reprendre le contenu mot par mot, sachez que l’annulation due à un cas de force majeure n’entraîne pas systématiquement remboursement.

Les parties se renvoient la balle

Entre le SNAV et le CETO (Centre d’Étude des Tour-Opérateurs), c’est un peu le jeu des chaises musicales. A qui le tour ? Dans cette bataille des aveux et des allégations, la conclusion est équivoque : les professionnels feront tout pour trouver des solutions qui arrangent tout le monde. Petite lueur d’espoir qui n’est pas de trop, les vols et les séjours à destination de la Tunisie sont rétablis depuis la semaine dernière. Pour l’Égypte, il a fallu attendre ce lundi.

Tout n’est pas encore rentré dans l’ordre, mais vous pouvez déjà préparer sans plus attendre votre prochain voyage en Tunisie ou en Égypte.