Ferme perlière en Polynésie

Nous n’avons pas visité le musée de la perle à Tahiti (pas très réputé apparemment), nous avons préféré visiter une ferme perlière à Tahaa.

La greffe est une opération très délicate qui nécessite un savoir faire.
Tout d’abord, il faut des huitres saines, d’une taille suffisamment grande pour supporter une greffe (environ 2-3 ans).
Ensuite, il faut trouver des huitres donneuses. Pour cela, on sacrifie des huitres pour ne garder que celles qui ont une jolie couleur de nacre (couleur de la future perle).
Enfin, on prélève une partie du manteau de l’huitre donneuse sélectionnée que l’on coupe en petits morceaux (appelés greffons) et que l’on insère dans l’huitre porteuse au niveau de son organe sexuel: la gonade.

On introduit également un nucleus (bille de coquille de mollusque). S’il s’agit de la première greffe, le nucleus sera de petite taille. Si l’huitre a déjà été greffée, on insère un nouveau nucleus de la taille de la perle produite (sans greffon cette fois).
On peut reproduire l’opération jusqu’à 4 ou 5 fois, sachant que la qualité de la perle obtenue sera décroissante.
Après la première greffe, il faut attendre 18 mois pour obtenir la célèbre perle de Tahiti.
Certains greffons ne prennent pas, dans ce cas il est inutile de répéter l’opération sur cette huitre, cela ne fonctionnera jamais.

Des normes ont été mises en place afin de garantir aux consommateurs la qualité des perles.
Le marché de la perle est en déclin aujourd’hui. De nombreuses fermes perlières ont fermé et le prix de la perle a été divisé par 10.

Hinano : plus qu’une bière, un culte!

En 1955, la marque de bière tahitienne sort sur le marché Polynésien. C’est un succès !

Le logo de la vahiné, réalisé par Pierre Heyman (peintre suédois) devient culte. On le retrouve désormais sur les casquettes, les t-shirts, sous forme d’autocollants ou d’aimants… Il devient le souvenir préféré des touristes.
Le logo fut d’abord gravé sur les bouteilles puis imprimé sur papier en 1957. La même année, on intègre le motu et le ciel étoilé en fond.
Le logo a subit de nombreuses modifications au cours des années, dont la dernière en 2006.

La bière Hinano est une bière lager de luxe dont les caractéristiques sont les suivantes:
– FERMENTATION: Basse
– COULEUR: Dorée
– FORCE EN ALCOOL: 5%
– GOUT: Amertume prononcée

La fabrication est réalisée sur place, à Tahiti, dans la vallée de Punaruu. Ce qui a permis à la marque de mettre en place un système de consignes : les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides aux supermarchés et ainsi bénéficier d’une réduction pour l’achat d’autres bouteilles.

Hinano s’exporte ! En France bien sûr, mais aussi en Grande Bretagne, au Japon, aux États-Unis (Hawaï et Californie), en Nouvelle Calédonie et sur les îles Wallis et Futuna.

Comme tout alcool, la Hinano est à consommer avec modération 🙂

Cuisine Tahitienne

Nous avons eu la chance de goûter à de nombreux plats tahitiens durant notre séjour.
Le poisson en est la base. Nous avons adoré le poisson cru au lait de coco (généralement du thon blanc), le mahi mahi à la vanille ou le meka, sans oublier le thon rouge en sashimi, brochette ou mi-cuit… Une avalanche de saveurs !

Nous avons eu l’occasion de cuisiner le poisson cru.
Le plus dur est de fabriquer le lait de coco. La cuisine polynésienne est assez physique ! Il faut d’abord éplucher la coco sèche, la râper avec un coupe-coupe (ça demande de la force !), mettre les copeaux dans un torchon puis le tordre. On récupère ainsi un lait de coco qui ne ressemble en rien à ce que l’on peut trouver dans les boites de supermarché.

La suite est assez simple : couper en tranches le poisson, émincer les légumes (oignon, concombres, tomates, carottes…) et ajouter du jus de citron.
On retrouve des recettes sur de nombreux sites internet, mais il sera difficile d’obtenir un résultat identique.

Un autre plat bien particulier : le fafaru. C’est une recette assez forte, et pour cause… Il faut laisser un poisson cru fermenter dans de l’eau de mer. Pour accompagner ce plat, une sauce à base de lait de coco fermenté dans de l’eau de mer est adaptée ! L’aspect et l’odeur mettent en alerte nos papilles gustatives… et le goût les achève !

Mis à part ce plat, la cuisine polynésienne nous laisse de très bon souvenirs.

Bonne appétit !

Bora Bora

Et nous pouvons le confirmer. Nous avons pu l’observer à 160 mètres d’altitude , et nous avons été enchantés par ce dégradé de bleu, captivés par les silhouettes des raies mantas et fascinés par la puissance des vagues contre la barrière de corail. Le parachute ascensionnel offre un panorama exceptionnel et des sensations uniques. Nous étions sous le charme, totalement conquis et il faut l’avouer un peu inquiet ! En effet, quelques bourrasques nous ont un peu secoué 🙂

L’ile principale nous étant déconseillée et voulant profiter au maximum du paysage, nous avons décidé de séjourner sur un atoll. Nous avons sélectionné un bungalow sur pilotis au Méridien, qui se révèle être un des moins chers (550 euros la nuit environ, et oui, le luxe à un prix !). Le cyclone Oli a épargné le Méridien, ce qui n’a pas été le cas pour de nombreux hôtels sur l’île et même l’aéroport dont les travaux étaient encore en cours.
La décoration intérieure correspond tout à fait à nos attentes: on retrouve du pandanus pour un aspect local, une terrasse privée et un accès à la plage.
Ce que nous avons particulièrement apprécié ce fut cette vitre au pied du lit, à travers laquelle nous pouvions voir la mer et parfois quelques poissons !

Si vous avez très faim, le petit déjeuner à l’hôtel du Méridien est fait pour vous ! Café, thé, céréales, fruits frais, poisson cru au lait de coco (spécialité locale), un large choix vous est offert. Il vous en coûtera tout de même 30 euros par personne.
Le buffet à thème proposé le soir, peut être un bonne occasion de découvrir des saveurs. Malheureusement,nous avions pour thème la cuisine française alors forcément, nous avons choisi le menu à la carte et avons opté pour un mahi mahi (poisson) caramélisé avec sa brandade de patates douces. Pas vraiment déçu mais pas surpris non plus.

Enfin, nous vous invitons à nourrir les 21 tortues vertes tous les jours à 11h. Le responsable vous expliquera en quoi consiste le parc.
D’ailleurs, il s’agit plus d’un centre que d’un parc. Leur but étant de réinsérer les tortues dans la nature. 19 tortues sont nées dans le parc. L’association récupère les œufs des tortues mortes (depuis peu de temps) et les enterre afin qu’ils puissent éclore. 2 ont été coincées dans des filets de pêche et amenées au centre par les pêcheurs. Elles ont eu beaucoup de chance : la tortue de mer est un mets très apprécié des polynésiens. Bien que protégées, elles sont toujours pêchées et vendues au marché noir.
Plus tard dans la journée, nous avons nagé avec elles, sans trop les approcher pour ne pas qu’elles s’habituent à la présence de l’Homme.

Nous n’avons pas eu l’opportunité de visiter davantage l’ile principale et de nous faire notre propre idée. Mais nous repartons avec de nombreux souvenirs 🙂

Bon séjour!

Gordon Ramsay : Restaurant Gastronomique à Londres

Quand vous aurez fait le tour des Burgers King et autres Chipotle, et que vous serez prêt à éveiller votre palais à de nouvelles sensations, je vous invite à goûter à la cuisine de Gordon Ramsay, connu pour son émission « cauchemar en cuisine » sur W9.

Ce restaurant, situé dans le quartier chic de Chelsea, ouvert il y a environ 11 ans, ne vous étonnera pas par son décor des plus sobre, mais stimulera vos papilles à coup sûr !

Nous avons testé le menu prestige qui comprenait en autre un délicieux Ravioli de homard, langoustine et saumon avec son chutney de tomates et un choix de fromages qui ravira les plus gourmands. Nous avons été agréablement surpris par le pigeon rôti avec une sauce aux dattes et le pied de cochon au boudin noir.

L’accueil fut irréprochable. A l’heure où nous écrivons ces lignes le maitre d’hôtel et le sommelier sont français, nous avons donc été très bien conseillés.

Ce restaurant 3 étoiles n’est certes pas à la portée de tous, toutefois, les prix sont relativement peu élevés pour la qualité de la prestation et du service.
Pas besoin d’aller jusqu’à Londres. Vous pouvez déguster la cuisine de Gordon au Trianon Palace à Versailles.
Bonne appétit !

Une petite idée des tarifs :
menu midi : 43£
menu prestige : 120£
menu à la carte (3 plats) : 90 £
Pour une bouteille de vin compter au minimum 100£ (choix varié)