Ghostbusters : la caserne ferme

Cela coulait de source. Qui allait-on appeler si quelque chose d’étrange se passait dans le voisinage ? SOS Fantômes, pardi ! Film à succès des années 80, très vite réédité en jeu vidéo, Ghostbusters s’est répandu dans les foyers du monde entier à l’heure où les boutiques de disques vinyles proposaient ce 45 tours signé Ray Parker Jr. et dont la pochette est restée célèbre. Près de trente ans après, une page se tourne aux États-Unis.

la fameuse Cadillac des Ghostbusters

Au feu les pompiers

Au même titre que cette Cadillac blanche, elle était l’un des éléments scéniques incontournables du film originel. Bien d’autres s’y sont cassé les dents en tentant de réaliser des longs métrages à leur sauce, directement inspirés du chef-d’oeuvre d’Ivan Reitman. Les cœurs des nostalgiques portent aujourd’hui haut une pensée dédiée à cette honorables caserne new-yorkaise, où furent mises en boîte de nombreuses scènes du film. Hook and Ladder #8, c’est son nom, ferme ses portes, non sans infliger un coup dur à ceux qui l’avaient apprivoisée jusque dans leur quotidien.

Situé 14, North Moore Street, l’emblématique bâtiment symbolisait bien plus que le bien dans l’oeuvre de 1984. La caserne était en effet devenue une marque de fabrique du cinéma américain. Un sigle y avait même été apposé, à l’effigie de ce peureux de fantôme qui ornait à l’époque le boîtier de la VHS.

la VHS de Ghostbusters

Sacrifiée sur l’autel

Et quel autel ! On est loin de l’hécatombe, mais la mairie de New York fait bien pâle figure à l’heure d’évoquer prétexte sur prétexte. Une restriction de budget serait la conséquence d’une enquête d’urbanisme menée il y a peu auprès des pouvoirs publics et des sociétés privées de la ville. Sevrée d’interventions pour incendies, malaises et autres nids de guêpes, l’équipe de la caserne en question ne serait plus assez sollicitée pour rester rentable à long terme. Pourtant, le 11 septembre, les hommes de la Hook & Ladder #8 furent parmi les premiers à se présenter face aux flammes qui rongeaient le World Trade Center.

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