Un conseil ? une question ? | |
L'endroit le plus branché d'Istanbul s'appelle Laila. Un joli prénom pour une discothèque résolument tournée vers la façade orientale de la Turquie. Dans cet imposant complexe qui peut accueillir des milliers d'invités par soirée, les étés stambouliotes se dotent d'un argument de taille pour attirer les fêtards en manque de pop-rock et de house venue tout droit des dancefloors européens.
Il n'y a pas un jeune du coin qui ne sache pas vous glisser quelques mots à propos de cette discothèque qui fait désormais partie du patrimoine local. Attention toutefois, le dress code est strict et vu le carton quotidien que réalise Laila, il n'est pas rare de se voir refuser l'accès alors même que beaucoup d'établissements concurrents n'auraient pas bronché.
Intérêt :
Le fond d'écran de votre ordinateur fait pâle figure face à ce palais d'envergure, dont les 285 pièces aux plafonds ornés d'or ont abrité des générations de sultans.
Les appartements des sultans se situaient dans ce complexe de plusieurs centaines de pièces et d'édifices, parmi lesquels le palais central.
Une étude ethnographique pourrait être menée dans les quelques salles de ce musée, ancienne demeure de sultan, qui présente aujourd'hui des icônes, des parchemins calligraphiés ou encore des vitraux.
Pour les affamés comme pour les gourmets et les amateurs de bon vin, cette adresse est à inscrire dans les agendas, avec la musique turque en fond sonore.
La modernité et l'efficacité d'un café populaire, cela manque tant à Istanbul... compensation faite grâce à l'Urban, un bar calme qui accueille une clientèle essentiellement composée d'étudiants et de journalistes ou encore d'écrivains.
En un siècle d'existence, ce restaurant a pu affiner la robe de ses vins qui changent un repas comme on ne l'imaginerait pas.