Un conseil ? une question ? | |
L'industrie du tourisme est vraisemblablement près de l'emporter sur un lieu qui fait pourtant partie du patrimoine de la ville. Des quelques 300 pièces de ce complexe qui abritait autrefois les quartiers des sultans, on n'en visite que quelques dizaines, la faute à des gardes qui ne cessent d'accélérer le rythme des visites, imités en cela par des guides visiblement lassés de faire découvrir ce lieu chargé d'Histoire : à l'époque, le sultan choisissait, parmi les centaines de femmes à son service, une bonne demi-douzaine d'entre elles, qu'il encensait comme ses favorites. Celles-ci bénéficiaient bien évidemment d'un traitement de faveur, bien au-delà des simples cuisinières, servantes, danseuses et esclaves.
Intérêt :
Une étude ethnographique pourrait être menée dans les quelques salles de ce musée, ancienne demeure de sultan, qui présente aujourd'hui des icônes, des parchemins calligraphiés ou encore des vitraux.
Les mosaïques bleues du sol, des murs et du plafond ont donné leur couleur à cette mosquée édifiée au début du 17è siècle. Les non-musulmans peuvent y pénétrer, mais par un accès dérobé.
La magie commerçante, vieille de cinq siècles, n'a toujours pas abandonné les rues du plus grand marché couvert au monde : 200 000 mètres carrés.
Le combat fait rage, avec une gastronomie occidentale qui peine à effacer les traditions culinaires d'Anatolie. La qualité du menu en est relevée.
L'excellence ne demande pas nécessairement une parure luxueuse. Juste une cuisine variée, abordable et vraiment succulente.
Sans peur ni reproche, ce jeune restaurant fait table rase des conventions pour mêler gastronomie locale et saveurs indiennes.