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Quand on partait sur les chemins… à bicylette ! Redevenue à la mode ces derniers mois, la petite reine est un moyen de transport accessible à tous, en plus d’être écologique et bon pour la santé. Tour d’horizon de quelques-unes des villes du monde où il fait bon sortir à vélo.

Le cyclisme, une affaire d’Européens

Le casque bien attaché, élancez-vous sur les pistes cyclables d’Amsterdam. La capitale du vélo mérite amplement sa réputation. C’est tout naturellement qu’elle se retrouve une énième fois en tête de liste, mondialement reconnue comme l’élève modèle du deux-roues non-motorisé. Le réseau y est implanté depuis des décennies et le gouvernement veille continûment à son amélioration, pour répondre aux derniers standards sécuritaires. Quant aux Amstellodamois, ils sont 40% à effectuer leurs trajets quotidiens sur les pistes cyclables plutôt que sur le bitume des axes routiers.

Pas si loin derrière, quatre villes ont réalisé en un temps record des progrès encore inimaginables il y a quelques décennies. A Barcelone, le « bici », comme on l’abrège, est devenu un véritable phénomène de mode. un système de vélos à la location a d’ailleurs été lancé en 2007. Berlin, la capitale allemande, s’est elle aussi mise à la bicyclette : chaque jour, ils sont près d’un demi-million d’usagers de la route à préférer pédaler plutôt que d’appuyer sur le champignon.

Réputé pour sa politique engagée en faveur du développement durable, le Danemark a fait de sa capitale, Copenhague, un sanctuaire du cycliste. Près d’un salarié sur trois rejoindrait son lieu de travail par la force des jambes. Ils sont imités en cela par les Parisiens, désormais au faîte de la circulation à Vélib’. Au début du mois, le service proposé par JCDecaux a passé les 100 millions de trajets effectués, depuis son instauration en 2007.

Une roue et demie pour l’Amérique

On y est presque sur le Nouveau Continent ! D’incommensurables efforts ont été accomplis pour promouvoir un sport auquel les Américains furent longtemps réfractaires. Au Colorado, par exemple, plus de 15% du budget dédié aux transports est réinvesti dans le petit monde de la bicyclette. A Chicago, Illinois (pour le style), Richard Daley, maire durant 22 années consécutives, s’était donné pour mission de faire de sa ville la plus fournie des États-Unis en pistes cyclables.

Chicago est aujourd’hui en concurrence avec Portland (Oregon) et son réseau de plus de 300 kilomètres. Parmi les outsiders promis à un avenir entre tandems et bicyclettes, Ottawa, ville-phare de l’Ontario, ainsi que San Francisco, icône de la côte ouest.

Dans le reste du monde…

De l’autre côté du Pacifique, loin de San Francisco, Pékin reste la ville qui compte le plus de vélos au monde. Le nombre sans cesse croissant de cyclistes est devenu un casse-tête pour la municipalité, qui peine à réguler le trafic tout en assurant la sécurité des utilisateurs. A Cape Town (Afrique du Sud), le vélo n’est pas encore entré dans les mentalités. Pourtant, ce n’est pas faute de multiplier les campagne : les autorités s’efforcent d’introniser le vélo dans la vie quotidienne. « Last but not least », diraient les Australiens, la ville de Perth compte plus de 700 kilomètres d’axes cyclables. Yves Montand devrait y assurer sa pérennité.

Oubliez votre pudeur, défaites-vous des contraintes de la mode, assumez votre vraie personnalité et surtout… goûtez le plaisir d’une bonne baignade dans le plus simple appareil ! En ces beaux jours de printemps, voici cinq lieux insolites pour le tourisme, tout nus.

Islande : tout nus dans le volcan
Faire trempette tout nu au fond d’un volcan, vous n’y aviez jamais pensé ? Le cratère Viti et son eau laiteuse et tiède vous offrent pourtant cette possibilité unique. Attention, vous pouvez oublier votre maillot mais pas vos chaussures : l’accès au lac est difficile à cause de la pente et du sol glissant.

Japon : tout nus au bain public
Les Onsen sont des bains chauds japonais réputés pour leurs propriétés médicinales, où l’on se baigne traditionnellement nu. Soigner votre âme et votre corps en même temps, que demander de mieux ? Mais que les pudiques se rassurent, la plupart des Onsen proposent des séances non mixtes.

Finlande : tout nus dans l’eau glacée
Trop facile les bains tièdes et autres sources chaudes ? Le nudiste aventurier qui sommeille en vous trouvera en Finlande de quoi satisfaire sa témérité.  Après un bon sauna, rien de tel qu’un plongeon dans l’eau glacée en pleine nature. Lifting garanti.

États-Unis : tout nus dans la montagne
Les Porcupine Mountains, surnommées les “Porkies”, bordent les rives du plus grand lac d’eau douce au monde : le lac Supérieur, dans le Michigan. Après une belle randonnée, pourquoi ne pas profiter d’une halte pour vous baigner tout nu dans cette nature préservée ?

Allemagne : tout nus au parc
Les Allemands sont véritablement des modèles pour tout nudiste qui se respecte. Leur décontraction face à cette pratique trouve certainement son origine dans le mouvement de la « Freikörperkultur » ou “culture du corps libre”, au XIXè siècle. Prenez exemple et rendez-vous cet été à l’Englischer Garten, le plus grand parc de Munich, où vous pourrez vous dévêtir sur l’herbe, comme des milliers d’habitants de la ville.

Aller plus haut, jusqu’au toit du monde. Une philosophie qui a toute sa place dans le petit monde des globe-trotters. Des glaciers aux dunes en passant par les forêts vierges, de la pente la plus douce à la plus abrupte, voici 10 lieux naturels à escalader en toute liberté. Pour s’évader vers les sommets…

Le Tikal : en terre maya 

Escalader les marches d’un temple érigé il y a mille deux cent cinquante ans est toujours un privilège doublé d’un intérêt qui relèverait presque de la fascination. Dans les contreforts de la cité de Tikal, l’Amérique Centrale cache ce site archéologique témoin des civilisations précolombiennes. Le long des pentes douces, on se prend à admirer les ruines, entre les cimes des arbres. En quelques heures, on a fait le tour du complexe, pour se retrouver sur la place centrale, dans les plaines de Petén. Niveau facile. 

Le Sossusvlei : la Namibie imprononçable

Les plus hautes dunes de la planète sont aussi répertoriées comme étant les plus anciennes. Elles atteignent pour certaines plusieurs milliers de mètres de hauteur. Un spectacle tout simplement unique au monde. La grimpette, quant à elle, ne se résumera pas à une partie de plaisir : Gérald de Palmas avait beau vanter les mérites de tout un chacun à marcher dans la sable, les pieds ont fâcheuse tendance à s’enfoncer dans la sable. Le Parc Sossusvlei, qui couvre un tiers de la superficie totale du pays, est un kaléidoscope de végétation et de faune typique du désert sud-africain. Niveau confirmé.

Glacier Perito Moreno : fraîcheur argentine

Il y fait frisquet, mais le somptueux cadre naturel réchauffera à coup sûr les cœurs. Formant une frontière de glace entre la terre ferme et le lac qu’il borde, ce site naturel résiste tant bien que mal au réchauffement climatique. Des treks de plus de cinq heures le long des pentes vous mèneront au plus près des quelques cavernes et murs de glace de plusieurs centaines de mètre de haut. Niveau assez facile.

Iles Orkney : l’Écosse autrement

Il n’y a pas que les châteaux dans la vie ! Cet archipel est là pour le rappeler à celles et ceux qui oseraient réduire l’Écosse à ses ruines châtelaines. Enfilez les chaussures à crampons et rendez-vous sur Orkney. On y escalade depuis 1966 les parois rocheuses d’un site nommé « Old Man » (« le vieil homme »). Profitez-en pendant qu’il en est encore temps : il est prévu que la structure cède dans quelques siècles. A ce vénérable homme, il manque déjà une jambe, perdue lors d’une période orageuse, au 19è siècle. Niveau avancé.

Parc national des volcans : fureur d’Hawaï

Cinq volcans se dressent en éléments d’un véritable paysage lunaire. Leurs crêtes menaçantes dominent un site naturel classé au patrimoine de l’UNESCO. C’est sur cette île volcanique que l’on profite de quelques-uns des plus beaux panoramas sur l’océan Atlantique. Les routes ne devront pas vous dissuader d’emprunter les sentiers et les traces réputées plus difficiles à gravir. C’est tout le charme de ce lieu à réserver aux plus intrépides. Niveau avancé.

Crac des chevaliers : bienvenue en Syrie

Les croisés du 12è siècle ont laissé derrière eux ce château dont l’escalade ne devrait pas vous poser trop de problèmes. Stratégiquement situé, sur une ancienne route commerciale qu’empruntaient les marchands du bassin méditerranéen, l’édifice fut un quartier général de choix pour les soldats d’alors. Niveau assez facile.

Iquitos et sa canopée : c’est pas le Pérou

En fait, si. Caché les arbres de la jungle péruvienne, ce site fut longtemps inaccessible. Il est aujourd’hui connu pour abriter des espèces aviaires uniques au monde. Les plus téméraires des marcheurs se plairont à traverser les quelques ponts de bois qui surplombent les canopées de la forêt vierge en contrebas. Niveau moyen.

Stok Kangri : l’Inde piquée au vif

Apprécié des alpinistes pour sa relative facilité d’ascension, ce pic offre de splendides vues sur l’Himalaya. Les excursions vers le sommet durent traditionnellement quatre à cinq jours. Le temps d’apercevoir le K2 et la chaîne de montagnes de Karakoram, jusqu’au monastère de Ladakh. Niveau avancé.

Port de Sydney : faire le pont

Pas question toutefois de chômer ! Rappelez-vous James Bond et son film « Dangereusement vôtre ». L’action se déroulait dans le port australien de Sydney. Escalader son immanquable pont vous emmènera près de 150 mètres au-dessus des docks. Vous pourrez prendre de magnifiques clichés. Niveau facile.

Kilimandjaro : le meilleur pour la fin

Comme souvent, le meilleur est aussi le plus indomptable. A plus de 5000 mètres d’altitude, on s’offre évidemment les vues les plus folles sur la savane et sur les chemins sinueux qui mènent jusqu’au toit du continent africain. Des rangers vous accompagneront et vous proposeront de camper dans des cratères de volcans. Niveau très difficile.

 

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Tic tac tic tac, plus que quelques heures et comme chaque année au mois de mai, les flashs crépiteront sur fond de tapis rouge : mercredi 11 mai 2011, ouverture du 64e Festival de Cannes ! Mais le festival vit aussi en dehors des marches et de leur montée si convoitée : petit détour sur la Croisette et alentours…

« Que se passe-t-il à Cannes, pendant le Festival ? » C’est souvent la question que se posent ceux qui ont vu à la télé, mais qui n’y ont jamais posé les pieds. Le Festival de Cannes, on ne vous l’apprendra pas, est le plus célèbre des festivals du film au monde. Les événements quotidiens sont relayés par la presse du monde entier et suivis par des milliers de personnes qui rêvent devant leur petit écran, des étoiles plein les yeux.

Outre les cérémonies d’ouverture et de clôture, le temps fort du festival est certainement la traditionnelle montée des marches. Chaque jour avant la projection des films, acteurs, réalisateurs et autres célébrités se succèdent sur le tapis rouge, faisant face à des centaines d’objectifs et de flashs.

Sur les bords du tapis rouge, des espaces sont réservés aux photographes. Ceux n’ayant pas accès à ce carré Vip n’hésitent pas à cadenasser leurs escabeaux aux palmiers pour s’assurer une place de choix d’un soir à l’autre. Tout autour, la foule s’amasse, chacun tentant de s’approcher le plus possible de l’allée centrale. Les belles voitures noires débarquent les célébrités du jour par deux, trois, quatre ou plus, dans une cadence bien rythmée.

Ils montent aussi les marches…

Les dites stars et les « officiels » ne sont pas les seuls à fouler le tapis rouge. Officiellement, les tickets d’entrée ne sont pas à vendre. Mais ici ou là, il est possible d’accéder aux salles de projection, à condition d’être muni du précieux ticket et d’avoir sorti la belle tenue – costume et nœud papillon pour ces messieurs. Certains fauteuils sont réservés au grand public, pour les Cannois par exemple. Ne rêvez pas trop quand même, la montée doit se faire discrète sur le bord des marches. Pour jouer les stars, c’est entre deux montées que les passants (nombreux) font « comme si » en se photographiant tour à tour devant le Palais des Festivals.

Aux alentours, la Croisette et les rues environnantes sont très peuplées pendant toute la durée du festival. Affiches et écrans géants se succèdent tout le long de la promenade du bord de mer. Devant les hôtels de luxe (nombreux aussi), des petits groupes réclamant photos et autographes se forment lorsque untel ou untel fait sa sortie.

Sélection officielle & compagnie

Dans la sélection officielle, il y a les films en compétition qui concourent pour la Palme d’Or, et il y a les films hors-compétition, comme ceux projetés lors des soirées d’ouverture et de clôture. Mais figurent également différentes catégories parmi lesquelles « Un certain regard », « Courts métrages » ou encore la sélection de la Cinéfondation, destinée à soutenir la création cinématographique.

En parallèle du festival, se tient aussi le Marché du Film et Cannes Classics, un programme regroupant des documentaires sur le cinéma, des hommages et des restaurations de vieux films.

De nombreuses manifestations, officielles ou non, animent la ville de Cannes et ses alentours. Pendant dix jours, la vie y est très rythmée et Cannes ne ressemble à aucune autre ville, pas même à elle-même…

Le 29 décembre 2011 à minuit, les Samoa vont faire un bond dans le futur en passant directement au 31 décembre, même heure, faisant ainsi disparaître le 30 décembre de leur calendrier ! Situées au centre du Pacifique Sud, à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et Hawaï, elles vont en effet changer de fuseau horaire pour faciliter les échanges commerciaux avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, leurs principaux partenaires.

Il y a 120 ans, le choix avait été fait de placer les Samoa à l’est de la ligne de changement de date, sur le fuseau GMT-11, pour se « rapprocher » économiquement des États-Unis et l’Europe. Avant la fin de l’année, l’archipel sera dorénavant à l’ouest, intégrant le fuseau GMT+12. Il se situera donc une heure avant Wellington et trois heures avant Sydney.

Actuellement, l’économie des Samoa est sérieusement pénalisée par cette situation horaire. Elles accusent en effet une différence de 21 heures avec l’Australie et de 23 heures avec la Nouvelle-Zélande, perdant ainsi deux jours ouvrés par semaine en commun avec les deux pays. Lorsque c’est vendredi aux Samoa, c’est déjà samedi en Australie et en Nouvelle-Zélande et lorsque c’est dimanche aux Samoa, la semaine est déjà commencée en Australie et en Nouvelle-Zélande.

L’archipel était jusqu’ici le dernier pays à voir le soleil se coucher sur une journée donnée. Ce changement de fuseau horaire inquiète donc les professionnels du tourisme aux Samoa qui en avaient fait un argument touristique.

Ne manquez pas votre rendez-vous annuel et privilégié avec la culture le 14 mai prochain ! La Nuit européenne des musées fête cette année son 7ème anniversaire. A cette occasion, presque tous les musées parisiens et de nombreux autres musées en France et en Europe seront accessibles gratuitement entre 18h et 6h. Au programme, des visites guidées, des concerts, des spectacles, des performances, des parcours animés, des ateliers pour enfants et bien d’autres événements.

Initié en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication français, cette nuit culturelle s’est étendue en 2001 aux 3000 musées de la quarantaine de pays signataires de la convention culturelle du Conseil de l’Europe. Elle est désormais un succès populaire incontesté puisqu’elle a attiré 2 millions de visiteurs dans toute la France en 2010, dont 32% de 12-25 ans.

Voici une manière différente d’aborder les musées dans une atmosphère nocturne propice au partage et à un nouveau regard sur les œuvres, tout en contribuant à la construction d’une Europe de la culture !

Pour découvrir le programme complet de la Nuit européenne des musées 2011 : http://nuitdesmusees.culture.fr/

« Cinecittà si mostra » : depuis le 29 avril et jusqu’au 30 novembre, les studios mythiques de la ville du cinéma à Rome vous ouvrent leurs portes. Plongez dans cet univers de fiction pour en découvrir tous les secrets.

C’est à l’occasion des festivités des 150 ans de l’unité italienne, que Cinecittà accueille pour la première fois le public dans ses studios. La città del cinema se décrit comme un lieu où auteurs et professionnels ont la possibilité de réaliser leurs propres rêves : la Fabbrica dei Sogni, un lieu où les rêves doivent devenir « réels ».

En quelques dizaines d’années, des grands noms du cinéma ont posé leurs caméras dans les studios de cinéma de Cinecittà. Citons notamment les réalisateurs Federico Fellini et Luchino Visconti. Face aux objectifs et sous les feux des projecteurs, de nombreuses stars du septième art ont exécuté leur jeu d’acteurs. En 1955, Audrey Hepburn déambule entre les décors pour le tournage de Guerre et Paix de King Vidor. En 1963, Liz Taylor et Richard Burton se donnent la réplique dans Cléopâtre, de Joseph Mankiewicz. La Cinecittà, c’est aussi la naissance de succès comme la Dolce Vita de Fellini.

L’envers du décor

Comment nait un film, depuis l’écriture du scénario jusqu’au montage ? C’est ce que doit vous faire découvrir votre visite. L’exposition « Cinecittà si mostra » vous montrent les costumes portés dans de célèbres films, les décors et leur processus de fabrication, les plateaux de tournage, les effets spéciaux, les bruitages et jeux de lumière.  Sont également présentés, les métiers techniques, cœur de l’activité des studios.

La visite se termine par un trajet en navette à travers les décors de la série télévisée « Rome » qui s’étendent sur 4 hectares.

Il est peut-être temps de planifier ce week-end à Rome dont vous rêvez depuis longtemps ! Pour bien préparer votre voyage, on vous donne tous nos bons conseils dans un guide spécial Rome.

Moteurs, ça tourne… action !