En attendant l’espace : visitez un spatioport

Un spatioport, késaco ? Nul besoin de solliciter notre ami le Petit Robert, voici la réponse : il s’agit d’un aéroport réservé aux engins de l’espace ! En attendant les premiers vols vers le cosmos, Virgin Galactic a décidé d’ouvrir au public ce fameux spatioport d’où décolleront, à partir de 2013, ses navettes « très long courrier », destination les étoiles.

Spaceport America

Imposant. Un sobriquet suffirait presque à faire passer ce petit coin du Nouveau-Mexique pour la nouvelle pépite du tourisme dans le Nouveau Monde. En 2013, cet aéroport d’un nouveau genre accueillera les premiers passagers de vols qui se négocient actuellement à quelques 150 000 euros. A ce prix, le retour est compris. Et pour cause, Virgin Galatic promet d’emmener ses clients jusqu’au septième ciel. Un concept abstrait qui ne sera donc bientôt plus qu’un souvenir. En attendant que les infrastructures soient opérationnelles, des visites guidées auront lieu tous les week-ends.

le Spaceport America

Spock au rapport

La rudesse de la pierre. L’oppression des rayons du soleil. La désolation d’un horizon fait d’arbres et de talus argileux. Des airs de décor à la Star Trek pour un tableau qui n’a rien de l’idylle. En empruntant la seule route bitumée des environs, on traverse un véritable désert pour rejoindre le Spaceport America. La compagnie Follow The Sun y propose des visites grand format, pour découvrir l’histoire des voyageurs. Des premiers colons arrivés en Amérique par voie maritime, jusqu’aux cosmonautes, héros d’un autre siècle. Le tarif : 40 euros sonnants et trébuchants. De quoi se donner un excellent avant-goût de ce que la conquête de l’espace pourrait devenir dans les prochaines années.

Pour en savoir plus, direction le site officiel du Spaceport America. Tant que vous y êtes, réservez donc votre vol. Notre comparateur est là pour ça.

New York au cinéma

New York est la ville de beaucoup de choses mais surtout une ville de cinéma. Les rues new-yorkaises et en particulier celles de l’île de Manhattan sont souvent choisies comme lieu de prédilection par les réalisateurs. Si bien que lorsqu’on y pose les pieds, on a vite l’impression d’être dans un film.

Des histoires romantiques aux scénarios rocambolesques, la Grosse Pomme est un décor de cinéma grandeur nature, à se demander si il reste des recoins jamais visités par une caméra ! La liste est tellement longue que même le plus assidu des cinéphiles aurait du mal à ne rien oublier.

Nous avons déniché pour vous sur le web, une image originale qui fait honneur au cinéma new-yorkais. Saurez-vous reconnaître tous les films représentés sur cette image ? On n’en doute pas : amusez-vous !

Vous pouvez venir jouer sur notre page Facebook !

Iceland Express : une compagnie aérienne très rock’n’roll

Une rock star qui pilote son jet privé, jusque là rien de très étonnant. Une rock star commandant de bord, c’est déjà suffisamment rare et insolite pour qu’on en parle. Mais si on vous dit que Bruce Dickinson, le leader du mythique groupe Iron Maiden, sera cet été aux commandes d’un Boeing 737 de la low cost Iceland Express, vous croyez à l’intox ?

Et pourtant c’est vrai. Bien que l’avion serve régulièrement lors des tournées pour les déplacements du groupe, cette fois-ci il sera destiné à des vols plus traditionnels entre l’Europe et New York, Boston, Chicago ou Winnipeg. Le premier vol pour Boston décollera le 2 juin.

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L’appareil, baptisé par les fans « Ed Force One » en l’honneur d’Eddie, la mascotte d’Iron Maiden, affiche un immense logo du groupe sur son fuselage. Et selon Matthias Imsland, PDG d’Iceland Express, « peut-être même que le commandant Dickinson pourrait un jour entonner quelques tubes à ses passagers ».

Beau coup de comm’ en tout cas pour cette compagnie !

Philippines : visitez la centrale nucléaire !

Pendant qu’à Fukushima on s’active pour limiter les dégâts, aux Philippines on transforme la centrale nucléaire en lieu touristique. Si la catastrophe qui a frappé le Japon inquiète la planète entière et soulève des questions épineuses sur l’avenir du nucléaire, les Philippins surfent sur la vague et sur la curiosité que suscite l’intérieur des centrales.

La centrale nucléaire de Bataan aux Philippines

Depuis l’accident de Fukushima, le débat sur le nucléaire est revenu en force sur le tapis. Outre l’aspect politique, c’est toute la population de la planète qui s’interroge sur l’utilité et le fonctionnement des centrales nucléaires. Pour montrer à quoi ressemble une centrale vue de l’intérieur, les autorités philippines ont décidé d’ouvrir la leur aux touristes.

La centrale nucléaire des Philippines a été construite en 1984 à Bataan. Mais malgré les 2,3 milliards de dollars dépensés pour l’ériger, celle-ci n’a jamais fonctionné. Le projet de la centrale de Bataan avait été mis en œuvre par le président-dictateur de l’époque : Ferdinand Marcos. Après son renversement en 1986, la nouvelle présidente Corazon Aquino s’était opposé à sa mise en route. Elle suspectait des risques importants, la centrale se trouvant à proximité d’un volcan actif et d’une faille géologique.

Une salle de la centrale de Bataan aux Philippines

Le directeur du tourisme de la région de Bataan a expliqué que l’uranium avait été retiré depuis longtemps. Toutefois, l’entretien de la centrale coûte quelques millions de dollars aux Philippins chaque année. Peut-être ont-ils trouvé là une nouvelle source de financement… qui sait !

Ainsi, si vous projetez une visite de l’archipel de l’océan Pacifique, vous savez ce qu’il vous reste à ajouter au programme. Après l’ouverture de Tchernobyl au public, le tourisme nucléaire serait-il en vogue ?

L'intérieur de la centrale de Bataan aux Philippines

Les Européens partiront en vacances cet été !

D’après le baromètre Ipsos – Europ Assistance1 publié ce mardi 17 mai 2011, une large majorité d’européens partira en vacances cet été et privilégiera l’Europe comme destination de vacances. L’étude révèle également que les voyageurs sont de plus en plus enclins à organiser eux-mêmes leurs séjours et à utiliser les nouveaux médias.

La plage de Saint-Cyr sur Mer

Cette étude, menée chaque année, se penche sur les intentions de départs des Européens. Il semblerait qu’en 2011, 66% d’entre vous comptent partir en vacances au cours de l’été. Partir, mais où ? L’Europe est la destination élue par 8 vacanciers sur 10.

47%, soit près de la moitié des interrogés, annoncent même vouloir séjourner dans leur propre pays. Le tourisme national a la côte, surtout en France, en Espagne et en Italie. Serions-nous plus chauvins que certains de nos camarades ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que la France fait partie des pays bénéficiant d’un climat favorable dont nous voulons profiter.

Les touristes recherchent un climat agréable et surtout, la mer ! 65% des vacanciers souhaitent se rapprocher des côtes pour leurs séjours. Et pour cause, 6 Européens sur 10 chercheraient la tranquillité et le repos ; un calme qu’ils retrouvent certainement au son du clapotis des vagues.

Enfin, autre constatation, vous êtes toujours plus nombreux à vouloir organiser vous-mêmes vos vacances : 78% des Français. Pour cela Internet est très plébiscité : 57% des futurs voyageurs surfent sur le web pour préparer leurs vacances ! Pour faire des économies 7 voyageurs sur 10 s’y prendraient à l’avance.

Et vous, êtes-vous amateur de bons plans ? Nous n’en doutons pas ! Alors profitez des offres qu’on sélectionne pour vous : les vols les moins chers, des séjours attrayants à petits prix ou encore des croisières en promotion.

1 Enquête réalisée par Ipsos à la demande du groupe Europ Assistance et menée auprès d’un échantillon de 3.500 européens de nationalités française, allemande, britannique, italienne, espagnole, belge et autrichienne.

Bientôt un musée dédié au vin à Bordeaux

De manière surprenante, aucun lieu officiel n’était jusqu’ici consacré au vin, bien qu’il soit un élément primordial de la culture française. En 2014, cette lacune sera enfin comblée avec la création d’un Centre culturel et touristique du vin qui va élire domicile à Bordeaux, dans le quartier des Bassins à flot, sur l’actuel site de la fourrière et des forges. L’architecture du bâtiment évoquera le mouvement ondoyant du vin et sera réalisée par l’agence X-TU.

projet-architectural-du-futur-centre

Futur emplacement du Centre culturel et touristique du vin

Des terroirs prestigieux, des châteaux emblématiques, des vignerons porteurs de traditions séculaires : Bordeaux est indiscutablement la capitale mondiale du vin et à ce titre, était la meilleure candidate pour accueillir le Centre culturel et touristique. Ce dernier, qui ambitionne d’attirer 400 000 visiteurs par an, comprendra un musée, des expositions permanentes et temporaires, un parcours de découverte des civilisations des vins et une salle de dégustation, le tout sur une surface de 10 000 m2. Du haut de ses 47 mètres, on pourra également y admirer la vue sur la ville et les vignobles.

Encore deux ans donc à patienter avant de pouvoir visiter ce temple de l’œnologie : vivement 2013 !

Plus d’infos sur le site du Centre culturel et touristique du vin

Low cost : l’UE réclame des prix d’appel incluant les taxes

Les compagnies aériennes low cost annoncent des tarifs très alléchants auxquels s’additionnent ensuite diverses taxes et coûts supplémentaires. La Commission Européenne souhaite obliger ces compagnies à afficher dès le départ des tarifs tout compris.

Page d'accueil du site ryanair

Il y a quelques semaines, nous évoquions dans un article sur les compagnies low cost, le montant des frais supplémentaires. Ceux-ci représenteraient en moyenne 37% du coût du billet chez les compagnies à bas prix. Pour le voyageur non avisé, la surprise est parfois de taille. D’autant plus que les services engendrant des frais annexes sont souvent cochés par défaut. Si on ne prend garde, la facture peut-être salée et la différence avec le prix d’appel conséquente !

Le commissaire chargé des transports à la Commission Européenne, Siim Kallas, a réclamé plus de transparence de la part des Ryanair et autres compagnies low cost. Il souhaite les obliger à afficher des prix d’appel comprenant les taxes et frais obligatoires et non pas des tarifs très très alléchants qui ne correspondent pas à ce que le client payera au final, même s’il a bien veillé à ne sélectionner aucune option facultative.

Il suffit d’un tour sur le site de Ryanair pour comprendre : « 12 € », « 19 € », « 21€ », de quoi séduire le voyageur. Mais premièrement, trouver le jour et l’heure auxquels correspondent ces tarifs n’est pas forcément aisé. Deuxièmement, viennent s’additionner les taxes, sauf les jours de grandes promos. Troisièmement, ajoutez les frais de dossier ou frais de carte bancaire. Chez Easy Jet, ils peuvent monter jusqu’à 15 euros.

Bien que l’étude dont nous parlions dans le précédent article révélait que les compagnies low cost restent moins chères que les compagnies classiques, on ne peut qu’espérer que cette mesure entre en vigueur, pour s’éviter les fausses joies inutiles.