Un conseil ? une question ? | |
Il faudra s'octroyer un sacré recul pour prétendre distinguer ce complexe dans son ensemble. Centre administratif ottoman, celui-ci n'est pas mort en même temps qu'un Empire qu'il a vu disparaître en 1922. Ancienne demeure officielle des dernières générations de sultans, celui que l'on appelle depuis toujours le jardin rempli (traduction littérale de "dolmabahçe") se dresse depuis le 19è siècle sur la rive européenne du Bosphore. Il a chaque année le loisir de toiser, du haut de ses 285 pièces, les milliers de touristes qui s'y pressent pour admirer des murs ornés de fresques et des plafonds feuilletés d'or.
Intérêt :
Les appartements des sultans se situaient dans ce complexe de plusieurs centaines de pièces et d'édifices, parmi lesquels le palais central.
Une étude ethnographique pourrait être menée dans les quelques salles de ce musée, ancienne demeure de sultan, qui présente aujourd'hui des icônes, des parchemins calligraphiés ou encore des vitraux.
Les mosaïques bleues du sol, des murs et du plafond ont donné leur couleur à cette mosquée édifiée au début du 17è siècle. Les non-musulmans peuvent y pénétrer, mais par un accès dérobé.
Pour les affamés comme pour les gourmets et les amateurs de bon vin, cette adresse est à inscrire dans les agendas, avec la musique turque en fond sonore.
La modernité et l'efficacité d'un café populaire, cela manque tant à Istanbul... compensation faite grâce à l'Urban, un bar calme qui accueille une clientèle essentiellement composée d'étudiants et de journalistes ou encore d'écrivains.
En un siècle d'existence, ce restaurant a pu affiner la robe de ses vins qui changent un repas comme on ne l'imaginerait pas.