Auteur/autrice : Romain

A chaque fois que vous traversez l’Atlantique et que vous survolez l’Islande, vous vous souvenez à quel point vous aimeriez y aller ? Ses paysages volcaniques, ses glaciers monumentaux, ses geysers, ses fjords et ses sources chaudes vous attirent irrésistiblement ? Alors vous n’avez plus qu’à sauter sur cette occasion en or : Icelandair vous propose une escale de sept nuits au maximum, sans surcoût, sur votre route transatlantique.

Après la crise financière qui a particulièrement affecté l’Islande, puis l’éruption du volcan Eyjafjallajökull et son nuage de cendres, l’île de glace a aujourd’hui bien besoin de redorer son blason. L’initiative de la compagnie nationale Icelandair tombe donc à point nommé.

Si vous aviez l’intention de vous rendre cet été aux Etats-Unis (Los Angeles, New York ou Seattle, entre autres) ou au Canada (dont Toronto ou Vancouver), pourquoi ne pas profiter pendant quelques jours du fameux soleil de minuit islandais et pourquoi ne pas essayer d’apercevoir quelques aurores boréales au passage ? Le dépaysement est de toute façon garanti sur le sol islandais.

En effet, les paysages surnaturels n’y manquent pas, entre le Blue Lagoon et ses sources chaudes en plein air, Geysir et ses colonnes de vapeur pouvant atteindre 30m de haut, les chutes d’eau spectaculaires qui parsèment le pays, telle celle de Gullfoss, le site historique incontournable de Thingvellir, la lagune Jökulsarlón et ses icebergs, la région du Landmannalaugar et ses collines multicolores… La liste est longue des merveilles naturelles que vous pourrez y découvrir.

Dans la tourmente, une lueur d’optimisme, ou plutôt d’espoir. Non épargnée par les révoltes populaires, monnaie courante dans le monde arabe en ce début d’année, l’Égypte déplore désormais l’état maladif de son président Moubarak. En proie au désespoir et à des bouleversements jamais vus depuis des générations, l’Égypte fait de sa place emblématique un lieu touristique à part entière.

Une success story ?

Quitte à jouer les révolutionnaires, autant faire connaître ses revendications. En plus du contenu, le contenant, désormais vénéré de millions d’Égyptiens, a fait le tour du monde par journaux interposés. Opportunistes de l’extrême, les agences de voyages locales comptent bien surfer sur la vague des révoltes pour faire de la place Tahrir un lieu incontournable dans la capitale, le Caire.

Sauver les meubles

Délaissés par des touristes aux abonnés absents, les hôtels du pays ont connu l’une des périodes les plus sombres de leur existence. Ils n’ont pas été les seuls à souffrir du contrecoup d’un hiver conclu à l’unisson par un peuple chaud, bouillant : les magasins de souvenirs et les restaurants ont eux aussi connu un fort recul de la fréquentation et une baisse subséquente de leur chiffre d’affaires.

Poids lourd de l’économie égyptienne, le tourisme permet tout de même à l’Égypte d’engranger 6% de son produit intérieur brut. Une coquette somme de 13 milliards d’euros qui pourrait fondre comme neige au soleil. A moins que les acteurs du tourisme ne se présentent à la parade. Pour montrer l’exemple, la compagnie Egyptair mène sa propre révolution : elle a diffusé sur YouTube, (site bien connu de partage de vidéos), un clip censé relater les événements de février dernier. Intitulé « Les ailes de la liberté », celui-ci se veut, sans tabou, l’emblème, si ce n’est l’instigateur, d’une nouvelle Égypte, plus accueillante que jamais.

Pour en savoir plus, la chaîne Dailymotion de l’Agence Française de Presse est disponible. N’oubliez pas non plus notre guide de l’Egypte !

Depuis son lancement le 23 septembre 2010, plus de 2000 touristes ont voyagé avec le train reliant Moscou à Nice. La compagnie Russian Railways affiche sa satisfaction.

Parmi les 2000 voyageurs ayant emprunté cette ligne ferroviaire depuis sept mois, seulement 10% l’ont fait pour des courtes distances. Il semble que la longue épopée à travers l’Europe séduise… Avec 52 heures de traversée et sept pays parcourus, le trajet en train est un voyage à lui tout seul.

Prix du billet ? A partir de 306 euros en tarif normal. Alors pourquoi ne pas prendre l’avion, s’interrogeront les plus impatients. Pourquoi ? Parce que voyager avec ce train est une aventure atypique, plus qu’un simple transport vous menant d’un point A à un point B. Il fait défiler devant vos yeux les paysages de Russie, Biélorussie, Pologne, République Tchèque, Autriche, Italie et un petit coin de France.

Pour les voyageurs, cette expérience touristique est une remontée dans le temps. Ils avancent sur les traces des tsars qui empruntaient la ligne reliant Saint-Pétersbourg à Nice entre 1894 et 1914.

La compagnie Russian Railways prévoit désormais de réduire le temps de trajet à 44 heures et de lancer une liaison similaire sur le trajet Paris-Berlin-Moscou. Les croisières ferroviaires plaisent, ironique à une époque où les TGV vont de plus en plus vite !

La Chine, pays aux 17 000 îles, décide de se défaire d’un centième de son précieux patrimoine. Industrie, pêche, transports, énergies renouvelables et bien sûr tourisme, les domaines d’exploitation possibles ne manquent pas. Une opportunité en or pour les acheteurs, qui seront propriétaires de baux d’une durée de 50 ans.

60 des îles retenues se situent dans la province méridionale du Guangdong, 50 dans celle du Fujian (sud-est) et 31 dans le Zhejiang (est). Le reste est réparti entre les autres provinces côtières. Les acquéreurs à venir n’auront donc que l’embarras du choix, s’ils sont prêts à débourser entre 11 000 et 11 millions d’euros.

Mais nous sommes en Chine, n’oublions donc pas que les affaires sont toujours à l’honneur : si plusieurs candidats sont intéressés par la même île, c’est le plus offrant qui l’emportera. Pour autant, le Bureau maritime n’est pas prêt à laisser partir ces trésors insulaires sans conditions. Lü Caixia, responsable du département de gestion des îles, souhaite que les futurs propriétaires ne « les ferment pas » au public et aimerait qu’elle deviennent « comme les Maldives, des îles ouvertes aux vacances et aux loisirs, une ressource dont tout le monde peut profiter ». 

L’industrie du tourisme, toujours en quête de nouveaux territoires, saura-t-elle saisir cette occasion de créer un nouvel eldorado ?

La mousson n’est pas toujours un phénomène naturel. Pour s’en rendre compte, il fallait être la semaine dernière en Thaïlande. On y fêtait Songkran, à la fois nouvel an bouddhique et festival de l’eau. Découvrez la fête la plus pratiquée… et la plus mouillée du Royaume de Siam.

Au départ, la tradition veut qu’à l’occasion de Songkran, les familles honorent les aînés en leur versant un peu d’eau parfumée sur les mains. Mais aujourd’hui, si la tradition se perpétue dans les familles, dans les rues c’est un tout autre spectacle qui se déroule devant vous, ou plutôt devrait-on dire sur vous… Thaïlandais et touristes de passage se livrent à des batailles d’eau géantes, prétexte pour débuter l’année dans la joie et la bonne humeur.

La fête dure trois jours, du 12 au 15 avril, période qui correspond aussi à la période la plus chaude de l’année. Et c’est tant mieux, car sachez que si vous êtes en Thaïlande à ce moment-là, vous ne pourrez pas sortir sans vous faire copieusement asperger !

La coupe est pleine pour le CETO. Après des semaines d’attente, passées à surveiller l’évolution des conflits en péninsule arabique, l’organisme officiel des tour-opérateurs a décidé de suspendre tous les départs vers la Syrie.

Avril, un mois sans

Les sportifs ont régulièrement droit à leurs journées blanches, dénuées de toute reconnaissance, face à l’indifférence la plus totale du public. La révolution syrienne s’en est inspirée, bien malgré elle. Qu’à cela ne tienne : pour les agences, l’heure n’est pas à la prise de risques. Encouragé dans sa démarche par le ministère des Affaires étrangères, le CETO n’a pas hésité à annuler tous les vols, séjours et autres excursions à destination d’un pays désormais à feu et à sang. Une décision qui a fait consensus chez l’ensemble des voyagistes.

Puisque tu pars…

Plus d’une centaine de personnes auraient déjà payé de leur vie les affrontements dans lesquels s’enlise le pays. Aussi, le Quai d’Orsay recommande vivement à tous les Français en partance pour le Syrie de se renseigner quotidiennement sur l’évolution de la situation. « Il serait de bon goût de différer tout voyage non-essentiel« , pouvait-on lire hier sur le portail web du ministère. Pour ces globe-trotters intrépides, déterminés à profiter de leur séjour en Syrie, la bonne nouvelle est tombée ce dimanche : il est possible de remettre son séjour à plus tard sans qu’il n’en coûte un centime de plus.

Les Emirats arabes unis ne seront bientôt plus les seuls à proposer des hôtels qui défient les nuages. Le grand luxe s’installe en Inde : d’ici juillet 2015, un hôtel W du groupe américain Starwood verra le jour à Bombay, au sein de la tour Namaste, emblématique bâtiment en forme de mains jointes.

L’hôtel proposera 325 chambres et suites luxueuses réparties sur 2 étages, sur une surface de plus de 12 000m2. Les clients pourront accéder aux trois restaurants, au bar, à la piscine, au centre de fitness et au spa et profiter de la sublime vue depuis cette tour de 55 étages qui surplombe la mer d’Arabie et les gratte-ciels.

« Nous sommes ravis d’amener le style de vie W à Bombay » a déclaré Frits van Paasschen, PDG de Starwood. « Cela représente un pas supplémentaire pour l’expansion internationale de W dans les destinations les plus attirantes et dynamiques au monde. » En effet, le marché hôtelier indien attire les convoitises par sa pénurie d’hébergements.

On ne connaît pas encore les tarifs pour bénéficier de ce luxe à l’indienne, mais il ne seront probablement pas à la portée de toutes les bourses ! Alors en attendant le jackpot, ne vous privez pas de visiter ce fabuleux pays en trouvant votre vol grâce à notre comparateur.