New York : fréquentation au beau fixe

La Grosse Pomme n’est plus très loin des 50 millions de visiteurs annuels. A 1,3 million près, l’objectif fixé pour 2012 aurait été atteint dès cette année 2010. New York peut toutefois se consoler : avec 6,8% de touristes en plus, dont toujours plus d’étrangers (20% contre 80% d’Américains), son record de fréquentation est largement battu. De quoi envisager une progression constante sur les prochaines échéances.

Les taxis new-yorkais

Le maire de la ville peut s’en targuer : alors que la majorité de métropoles américaines subissent encore les effets d’une crise financière sans précédent depuis l’avènement du tourisme de masse, New York se porte comme un charme ! Sa croissance n’a connu qu’un bref ralentissement alors que le secteur du tourisme employait toujours plus de new-yorkais. En 2010, pas moins de 31 milliards de dollars ont été consacrés à la mise en place, à la restauration ou au simple financement d’hôtels, restaurants, musées et magasins.

De quoi convaincre tout un chacun de visiter celle que l’on surnomme volontiers « capitale du monde ». Pour vous préparer au mieux, consultez notre guide new york.

Marmara lance les Cosyclubs

C’est aujourd’hui que le tour-opérateur bien connu des voyageurs lance des Clubs d’une nouvelle génération. Dénommés Cosyclubs, ces complexes hôteliers s’apparentent plus à des établissements traditionnels qu’aux fameux Clubs qui ont fait le succès de Marmara. Le concept vise donc une plus vaste clientèle. Si le prix reste inchangé, Marmara troque les activités habituellement proposées pour une atmosphère plus intime et s’affranchit des nombreuses animations au profit d’une ambiance résolument plus zen.

Un club Marmara à Agadir

Rassurez-vous, le Club Marmara originel (comme l’entendent les globe-trotters d’expérience, affectueusement surnommés « les vieux de la vieille ») n’est pas mort. Il continue d’exister en parallèle. Si toutefois vous vous laissez tenter par l’expérience Cosyclub, sachez qu’il est possible de réserver à la carte les activités de votre choix, aux horaires qui vous conviennent.

Le projet de Marmara en est encore à ses balbutiements et le prestataire se veut discret concernant sa première mouture. Son catalogue 2011 présente tout de même 6 Cosyclubs, dont on apprend qu’ils sont situés à Marrakech, Agadir (Maroc), Bodrum (Turquie), Djerba (Tunisie), en Crète et sur un navire 5 étoiles qui sillonnera le Nil. Pour cette première année, l’objectif est d’atteindre les 50 000 clients.

Envie d’en savoir plus ? Consultez nos guides : Djerba, le Maroc et l’Égypte.

Les traboules de Lyon à l’Unesco

Entre le Rhône et la Saône, Lyon s’est dotée au fil des siècles d’un patrimoine si riche et diversifié qu’on s’étonnait presque qu’il ne figure pas sur les registres officiels de l’UNESCO. C’est désormais chose faite.

Les traboules, intrigants labyrinthes de couloirs, d’escaliers, d’espaces clos et de cours à ciel ouvert, ont vu passer des générations de canuts, ces tisserands qui les empruntaient pour se rendre jusqu’aux quais, emportant avec eux leur précieuse soie. A l’abri les jours de mauvais temps, draps et textiles arrivaient alors en bonne et due forme sur les berges de la Saône.

Avec le temps, ces dédales de pierre ont aussi bien servi de lieux de réunion au Moyen-Age que de cachettes durant la seconde guerre mondiale.

Les traboules de Lyon

Si Lyon peut désormais exposer avec fierté ses traboules, elle n’est pas la seule à posséder ces trésors architecturaux. Londres, Prague ou encore Salzbourg (Autriche) comptent bien la rejoindre dans les rangs du patrimoine mondial de l’UNESCO. Quoi qu’il en soit, les visiteurs s’émoustilleront volontiers face à ces mystérieuses structures vieilles de plus d’un millénaire. Une quarantaine d’entre elles sont constamment ouvertes au public, sur les quelques centaines que compte la ville.

Une visite originale qui change efficacement du sempiternel musée ou de la galerie d’art.

Des visas pour le Sri Lanka

Après les Maldives, c’est au tour du Sri Lanka d’instaurer une nouvelle taxe qui concernera de nombreux voyageurs. A ces fins, le visa touristique, qui avait été supprimé il y a quelques temps, sera à nouveau en vigueur. Ce projet concerne 78 pays, dont la France.

C’est tout le secteur du tourisme qui pourrait pâtir de cette mesure, alors que le pays connaît des records de fréquentation depuis que les rebelles Tamouls ont montré drapeau blanc, en mai 2009. Le gouvernement voit là une occasion de renflouer des caisses qui s’allègent dangereusement.

Plages Sri Lanka

Du côté des intéressés (les hôteliers locaux), on estime qu’une telle décision pourrait nuire à l’afflux de touristes, en compliquant les démarches d’accession au pays, sachant que l’obtention dudit visa requiert une procédure préalable d’inscription en ligne.

Si la France est concernée, c’est le cas de nombreux autres pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Si les professionnels se disent victimes et espèrent encore repousser l’introduction de cette pomme de la discorde en 2012, les instances gouvernementales mettent en avant la facilité d’obtention du document. Une simple sollicitation par Internet, une réponse dans la journée et une somme (encore indéfinie) à régler par carte de crédit.

Estonie passe à l’euro

On a souvent tendance à oublier que les pays membres de l’Union Européenne ne font pas pour autant partie de la zone Euro. Chez les pays Baltes, l’Estonie vient juste de passer le cap : elle est désormais les 17ème pays de la Communauté Européenne à adopter la monnaie unique, et ce sept ans après son entrée dans l’UE.

Euro

Depuis le 1er janvier, l’Estonie est le premier pays issu de l’ex-bloc soviétique à abandonner sa monnaie traditionnelle, et ce malgré des difficultés liées à la dette du pays, compensées par une politique de rigueur efficace. Aujourd’hui, il n’est donc plus nécessaire d’échanger ses euros contre des couronnes estoniennes. Le tourisme ne devrait se porter que mieux de ce changement ! Et si le souhait des autres pays Baltes est exaucé, la Lituanie et la Lettonie devraient rejoindre l’Estonie à l’horizon 2014. (Pour organiser votre séjour en Estonie, faites un tour du côté du comparateur de vols PartirDemain !)

En Espagne, une loi anti-tabac sans concession

Alors que la France s’apprête à fêter les quatre ans de son interdiction de fumer dans les lieux publics, l’Espagne emboîte le pas à l’hexagone, mais radicalise le ton. Dans la péninsule ibérique, et depuis hier, griller une cigarette, un verre à la main dans un bar, c’est chose interdite.

Cigarette Espagne

Jusqu’alors, l’Espagne restait le pays de Cocagne des fumeurs. Aujourd’hui, le pays compte parmi les plus intransigeants vis à vis des accros au tabac. Il est en effet désormais interdit de fumer dans les lieux publics tels que les transports, les magasins, les cafés, restaurants, mais pas que. Les aires de jeux pour les enfants, les enceintes d’hôpitaux et d’écoles, même à l’air libre, tombent sous le coup de cette nouvelle législation. Les restaurants et autres bars font grise mine ; alors même que la crise économique les a touchés de plein fouet, ils craignent de perdre à nouveau des clients dans la bataille. Rappelons que 29% des Européens sont actuellement fumeurs.

Rome instaure une taxe de séjour

Rome, c’est l’Antiquité, le Colisée, une capitale qui ouvre ses portes aux voyageurs désirant se plonger dans les rues animées d’une ville chargée d’Histoire. Mais c’est aussi la ville à la taxe de séjour imposée aux touristes. A partir du 1er janvier prochain, il leur faudra en effet s’acquitter d’une taxe liée à leur séjour dans des services hôteliers romains.

Rome Taxe de Séjour

Visant à soutenir les efforts de la ville en matière d’accueil touristique, cette taxe concernera toutes les structures hôtelières, campings compris, sauf les auberges de jeunesse. Les enfants de moins de 10 ans en sont également exemptés. Par contre, même les personnes hébergées gratuitement dans une structure hôtelière, comme les accompagnateurs de groupes, sont tenues de s’acquitter de leur redevance.

Les tarifs :

– Campings : 1€ par personne et par nuit (5 jours maximum)
– Gîtes ruraux, B&B, chambres d’hôtes, résidences de vacances, hôtels 1, 2 et 3 étoiles : 2€ par personne et par nuit (10 jours maximum)
– Hôtels 4 et 5 étoiles : 3€ par personne et par nuit (10 jours maximum)

Pour organiser votre séjour à Rome, le comparateur de vols PartirDemain vous attend !