Un conseil ? une question ? | |
Ce restaurant chic est un peu caché dans les tréfonds de bâtiments situés sous les chambres de l'hôtel Ayasofya Pansiyolari. Regrettable, car les dîners aux chandelles proposés à une clientèle locale assez huppée font toujours leur effet. Quelques notes de musique classique ponctuent des repas qui ne dérogent pas d'un poil à l'ambiance romantique que ce lieu chargé d'histoire tente de perpétuer entre ses quatre murs.
On peut d'ailleurs supposer que la mondialisation n'a pas encore totalement pris le pas sur les bonnes vieilles traditions populaires. Au menu, donc, la gastronomie occidentale, malgré un nombre d'adeptes sans cesse croissant, n'efface pas encore les saveurs byzantines et anatoliennes. Malheureusement, le bruit ambiant est lui aussi de la partie et n'est pas prêt de pousser son dernier souffle : tous les jours, c'est bondé !
Intérêt :
Une étude ethnographique pourrait être menée dans les quelques salles de ce musée, ancienne demeure de sultan, qui présente aujourd'hui des icônes, des parchemins calligraphiés ou encore des vitraux.
Les mosaïques bleues du sol, des murs et du plafond ont donné leur couleur à cette mosquée édifiée au début du 17è siècle. Les non-musulmans peuvent y pénétrer, mais par un accès dérobé.
Les appartements des sultans se situaient dans ce complexe de plusieurs centaines de pièces et d'édifices, parmi lesquels le palais central.
L'excellence ne demande pas nécessairement une parure luxueuse. Juste une cuisine variée, abordable et vraiment succulente.
Sans peur ni reproche, ce jeune restaurant fait table rase des conventions pour mêler gastronomie locale et saveurs indiennes.
Le calme se trouve même dans le quartier très touristique de Sainte-Sophie. Pour cela, il suffit de choisir ce bar dont la terrasse n'est pas orientée côté rue.