Visiter Asakusa à Tokyo

Découvrez Asakusa

A chaque ville son cœur historique autour duquel se matérialisent les rêves les plus fous des peuples qu'on reconnaît aujourd'hui fondateurs. A Tokyo, c'est Asakusa qui tient le rôle de pilier urbain, de vestige d'une Histoire à évoquer avec un grand H. Même les bombardements de 1945 n'ont pas eu raison d'édifices restés dressés en emblèmes de la fierté nippone.

Des siècles de prospérité ont conduit Tokyo à exiler, malgré elle, ses classes les plus défavorisées vers le nord-est, zone d'une altitude inférieure au reste de la ville. Les plus riches vivaient quant à eux dans les montagnes ou sur les collines voisines. Tout un symbole pour la société des "haut placés", qui poussa la plaisanterie jusqu'à s'assurer que le toit des habitations construites par les classes pauvres ne culminait pas au-delà d'une hauteur réglementaire. Fidèles à cet héritage, le petit peuple japonais ne vous prendra pas de haut. Au contraire, vos hôtes d'un temps sauront se montrer ouverts d'esprit.

Aux antipodes de quartiers modernes comme Ikebukoro ou Shinjuku, Asakusa est plutôt fait pour se rincer... les yeux ! En effet, le paysage est fait de boutiques bicentenaires et d'espaces verts qui bordent la rivière Sumida. Un cours d'eau sacré que vous sillonnerez en bateau, avant d'accoster pour investir les pagodes authentiques et l'ancien marché aux plantes, sous l'œil de grenouilles attachées comme jamais à leurs nénuphars japonais.

Plus au nord, la banlieue se présente comme un lieu ô combien moins touristique, mais aussi plus insolite pour qui ose s'aventurer entre les faubourgs. Les arts martiaux y sont la raison de vivre de nombreux Bruce Lee en puissance, comme le hip-hop l'est pour leurs homologues de New York. Pour d'autres, Tokyo reste une capitale méconnue qui acquiert un sens particulier dans les allées du musée Edo, un monument unique qui retrace l'histoire de la ville depuis sa fondation, autour de l'année 1600.