Visiter Nord-Ouest à Tokyo

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Les quartiers jeunes et dynamiques de Tokyo affichent leurs sièges de multinationales aux enseignes multicolores frappées d'idéogrammes japonais et d'hologrammes projetés sur les façades de gratte-ciel parmi les plus imposants de la ville (jusqu'à 200 mètres de haut et pourtant parfaitement immunisés contre les tremblements de terre dont Tokyo est coutumière).

En quête de bon temps et de détente, loin du stress ambiant, c'est à Shinjuku qu'il faudra vous rendre. Sur fond de musique disco, il n'y a pas que dans les boîtes de nuit que l'on savoure les bons côtés de la modernité, entre les grandes avenues et les interminables boulevards d'un quartier en phase avec son temps. Difficile de trouver mieux pour s'évader, en un clin d'oeil, du quotidien tokyoïte. Laissez votre coeur palpiter au rythme d'une vie nocturne sans équivalent.

Comme une nouvelle n'arrive jamais seule, d'autant plus lorsqu'elle est réjouissante, chacun se ravira d'apprendre que les loisirs sont plutôt bon marché, du restaurant branché à la salle de cinéma avec écran 3D. Surfant sur la vague du plaisir simple à petit prix, le Japonais moyen donne régulièrement rendez-vous à ses amis pour des séances endiablées, du magasin de mode à la piste de danse d'une discothèque pleine à craquer. Sans retenue mais non sans un esprit festif, même les cadres des classes aisées se laissent emporter par des soirées qui valent le détour. Certains ont même coutume de dire que de tous les quartiers de la ville, s'il devait n'en rester qu'un, ce serait sans doute Shinjuku.

Un peu plus au nord, Ikebukoro n'est pas une copie conforme de son attenant, mais il en a de faux airs. Autrefois vitrine de l'artisanat local, ses échoppes n'ont désormais plus grand-chose de traditionnel. Elles aussi ont plié face à la modernisation d'une société, sans pour autant rompre : elles sont devenues des stands dignes des fêtes foraines que l'on connaît dans nos contrées. En tête des ventes, non pas les mangas et la nouvelle mode japonaise, mais de délicieux beignets locaux qui vous remettront d'aplomb pour initier des promenades plus bling-bling que culturelles. Dans la zone du Golden Gaï (une ville miniature, excellente mise en abyme de l'urbanisme galopant), vous accompagnerez ces pâtisseries d'un verre d'alcool fait maison, avant de repartir, dès le lendemain, pour de nouvelles aventures dans le parc naturel voisin, entre un marché aux puces et un sanctuaire shintoïste.